Ce dimanche 20 janvier à 16h, le LEM a le plaisir d’accueillir l’atelier de lecture scénique Des chaises, un texte, pour proposer une lecture de C’est ainsi que les hommes vivent de Pierre Pelot.

C’est ainsi que les hommes vivent est un roman historique écrit par Pierre Pelot. Le roman a été publié en 2003 par les éditions Denoël. Il a été réédité en 2006 par les éditions Livre de Poche. Imaginé et écrit sur une période de deux ans, son livre traite de sa région natale : les Vosges. En voici un petit aperçu :

« Automne 1999.
Lazare Grosdemange, journaliste et grand voyageur, revient sur les lieux de son enfance. Un accident lui a fait perdre la mémoire dans des circonstances troublantes qu’il cherche de toutes ses forces à éclaircir. Au début du XVIIe siècle, dans cette partie des Vosges, Dolat, fils d’une paysanne brûlée pour sorcellerie, apprend qu’il a été recueilli par les religieuses de Remiremont et adopté par une demoiselle de haut lignage.
Il se retrouve impliqué avec Apolline, sa « marraine » devenue sa maîtresse, dans les intrigues qui secouent le duché de Lorraine, et doit s’enfuir vers la Bourgogne voisine. La guerre de Trente Ans qui dévaste la Lorraine atteint bientôt ces régions sauvages et sépare les deux amants. Par des voies secrètes et souterraines, la quête de Lazare Grosdemange va croiser, au-delà des siècles, les aventures de Dolat, « fils du diable ».
Fresque hallucinée de la guerre de Trente Ans et roman contemporain, C’est ainsi que les hommes vivent est une immense aventure du langage et de la mémoire. »

Dans la majorité, les critiques à propos de son livre sont très élogieuses :

« Il s’agit simplement d’un roman de Pelot, d’un grand roman où l’on retrouve toutes les qualités de l’auteur, un récit d’une extrême noirceur où surnagent cependant des îlots de tendresse ». […] « On n’avait pas lu pareille fresque depuis longtemps. Pierre Pelot a magnifiquement restitué le moindre détail de cette sombre période, en effectuant notamment un impressionnant travail sur le langage, qui intègre les mots d’alors dans un phrasé très contemporain ». […] « Ce roman n’est pas un chef-d’œuvre de plus de Pierre Pelot : c’est son chef-d’œuvre ! »
De Claude Ecken – Première parution le 01/01/2004 dans Bifrost 33 – Mise en ligne le 01/03/2005

« Les premières pages plongent tout de suite le lecteur dans l’ambiance. Le style est proprement excellent. Le passé reflux à travers les pages avec un vocabulaire particulier qui mêle habilement vieux français et patois vosgiens. Le tout permet une immersion totale. » […] « J’ai rarement lu un livre aussi réaliste et immersif historiquement, le travail de recherche a dû être prodigieux. Les descriptions de l’auteur sont vraiment percutantes, organiques. Lorsqu’il décrit les corps, les fluides et le vivant il y a va de façon frontale. Il ne faut pas être trop sensible, c’est souvent assez cru. Les sentiments des personnages sont, eux aussi, retranscrits avec justesse. Les premiers amours, la colère, la haine, la bonté… Tout se mêle dans un maelstrom de sentiments humains contradictoires. Cette connaissance de l’Homme en fait vraiment un des points forts du livre. » […] « Il m’est quasiment impossible de trouver des défauts à ce livre et ça serait totalement injuste. » […] « Le pavé peut faire peur, il est facile de se dire, je n’ai pas le temps. Mais honnêtement, il vaut tellement le détour. »
De Samuel Ziterman – Publiée le 15/02/2017 sur Lecture 42

« Il a réussi le double tour de force de garder jusqu’à la page 1 106 une fraîcheur d’énergie intacte, sans jamais se départir d’un art accompli qui permet au lecteur d’entrer dans l’épaisseur du temps. Tout cela n’est pas rien. » […] « Pierre Pelot fait courir son roman (oui, courir) entre les frontières de deux époques. »[…] « C’est ainsi que les hommes vivent est aussi l’histoire d’un trésor enterré. » […] « A bonne distance des cafés littéraires, Pierre Pelot a inventé un univers, porté par des scènes admirables, comme à foison, et par son talent des mots, qui sont autant de flambeaux sur une glace noire. Le beau brasier … »
De Daniel Rondeau – Publiée le 18/09/2003 dans L’Express

Candice Jeanroy